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étouffer
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vb. A, tr.
étouffer, vb. A, tr. 01 [gêner en rendant la respiration difficile ; oppresser] : touf(e, é)/ étouf(e, é) ◊ Ce col trop serré m’étouffe. Col tro séré-la i toufe amwin. ◊ « Oh Mélanie ! Ton gros tété toufe-toufe amwin. » (Isaac Guény, La mère guêpe).
étouffer, vb. A, tr. 02 [faire mourir par asphyxie ; asphyxier] : fé touf(e, é) ; asfiksié [cf., esp., fran., port., haït., maur., seych.].
étouffer, vb. A, tr. 03 [arrêter la combustion de ; éteindre] : touf(e, é) ◊ Elle a étouffé les flammes avec de la terre. Èl la-toufe la/ le/ lo flame/ le bann flame èk la terre.
étouffer, vb. A, tr. 04 [rendre moins sonore ; amortir ; assourdir] : amorti(re) [polys.] ◊ Ce double vitrage étouffe les bruits de la rue. Doub-vitraj-la i amorti le dézorde dann shemin.
étouffer, vb. A, tr. 05 [(fig.) – empêcher le développement de ; dissimuler, stopper] : (é)toufe ; missouk(e, é) ◊ étouffer un scandale : (é)toufe in (lé)skandal/ missouke in (lé)skandal.