forcer , vb. A, tr.

forcer, vb. A, tr. 01 [faire céder par force ; enfoncer ; détériorer en exerçant une force excessive ; fracturer ; crocheter ; fausser] : défons(e, é) ; fors(e, é) ; anfons(e, é) [polys.] ◊ Le voleur a forcé le coffre-fort. Lœ volër la-forse lœ kof-for.

forcer, vb. A, tr. 02 [obliger quelqu’un à faire quelque chose ; contraindre] : oblij(e, é)/ obliz(e, é) ; fors(e, é) ◊ Mme Roussel a forcé son fils à sortir de son lit. Mme R. la-oblije/ la-forse son garson sorte dann lit.

forcer, vb. A, tr. 03 [susciter de manière irrésistible ou obtenir par la contrainte ; arracher] : fors(e, é) ◊ Forcer le consentement de quelqu’un. Forse in moun aksépté.

forcer, vb. A, tr. 04 [pousser à un effort, à un rendement excessif, au-delà des limites normales ; hâter ; presser] : fors(e, é) ◊ Il a forcé le moteur. Li la-forse (lœ) motër. ◊ Forcer le pas. Aksélère, akséléré. ◊ Il force ses plants d'hibiscus avec du potassium pour les faire fleurir rapidement. Li forse èk potassiom son bann pié foulsapate/ libisküs po zot flërir plüs bone hër.

forcer, vb. A, tr. 05 ◊ Forcer la main à qqn [imposer qqch. à qqn contre son gré] : serre dessi in moun (BGam.)

forcer, vb. A, tr. 06 ◊ Il a forcé la porte [Il a fracturé la porte]. Li la-anfonse la porte.

forcer, vb. A, tr. 07 ◊ Il a forcé la porte. [(fig.) – Il est parvenu auprès de qqn malgré la consigne de n'ouvrir à personne] : Li la-forse passaj/ passaz.