gorge , nom

gorge, nom 01 [partie interne du cou, correspondant au pharynx et au larynx ; gosier] : gorj, gorz ; gozié ; gouète ◊ Rita a souvent mal À la gorge. Rita néna toultan mal-À-la-gorje/ mal de gorje. ◊ Une arète est restée coincée dans sa gorge. In zarète la-rèste koinsé dann son gozié/ en travèr son gozié/ dann son trou-d'gozié. ◊ Quand on est inquiet, on a la gorge sèche. Kank ou lé trakassé, out gorj lé sèk. ◊ Se nettoyer la gorge [méd. pop.]. Afréshi(re) la gorj. (DECOI) ◊ Gorge prise. Lanpa. (DECOI) [polys.]

gorge, nom 02 [partie antérieure et latérale du cou] : gozié ; gabio/ gabior ; gouèt ◊ Le bandit a serré la gorge du gardien. Lœ valrien/ lœ malféktèr la-sère gozié/ gabio lœ gardien. ◊ « La misère que j'ai bue m'est restée dans la gorge. » « La misère moin l'a boire/ l'a rest' dand' mon gosier. » (JAlb.) ◊ Frapper À la gorge (vocabulaire du moringue, art martial pratiqué dans l'Océan Indien) : sougorj(e, é) [polys.].

gorge, nom 03 [(litt.) seins d’une femme ; poitrine] : poitrine ; tété ; sein [rare] ; (deu) kalbasse [très fam.] ; (deu) blade [très fam. ; Voir vessie, bourses] ◊ Elle a une gorge opulente. èl néna deu zoli kalbasse. Son korsaj lé ranbouré.

gorge, nom 04 [passage étroit entre deux montagnes ; vallée étroite et encaissée] : séré ; kouloir (DECOI) ; gorj [rare]/ ◊ Les gorges du Tarn. Gorj lœ Tarn. ◊ « La vallée de Takamaka ponctuée de gorges profondes, est le paradis des amateurs du canyoning. » (d'après Randopiton) « La rivièr Takamaka, èk son ranm kouloir profon, cé-t'in ptit paradi po cèt i fé canyoning. »

gorge, nom 05 [partie creuse sur le pourtour d’une poulie, destinée À recevoir la corde, le câble, la chaîne] : gorj, gorz.